Le 7 mai 2021, à l’invitation de Valéria Faure-Muntian, députée de la Loire, et d’Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France, Syntec Numérique a organisé le 6ème petit déjeuner numérique, conjointement avec TECH IN France, sur le thème « Santé et Numérique ».

Gilles Mezari administrateur de Syntec Numérique et les trois co-présidents du Comité Santé, Pascal Becache, Arnault Billy et Franck Toufaili ont présenté, devant les députés, les travaux du comité mutualisé entre Syntec Numérique et TECH IN France et les propositions du secteur pour accélérer la transformation numérique en santé.

Ce qu’il faut en retenir :

  • L’intelligence artificielle, l’ouverture des données de santé ou encore les outils et applications numériques révolutionnent le rapport entre la santé et le patient, et la médecine dans son ensemble.

La e-santé a de nombreux bénéfices pour les patients, les professionnels de santé et les administrations.                              Le numérique réhumanise la relation patient – soignant grâce à un suivi personnalisé. Ce rapprochement est d’autant plus important dans les déserts médicaux et où cette relation avait disparu.

  • De manière générale, la e-santé doit être perçue comme un outil pour une médecine plus prédictive : Le numérique est également porteur d’une ambition forte pour inventer une réponse efficace aux défis du secteur de la santé et accélérer la bascule vers une médecine dite « 5P » : personnalisée, préventive, prédictive, participative et des preuves.

La crise sanitaire liée à la Covid-19 montre la résilience de notre système de santé et l’importance du numérique en santé notamment à travers la télémédecine ou télésanté afin d’alléger la pression sur les hôpitaux. Le numérique est également présent dans l’utilisation des logiciels destinés à la gestion des services d’urgences, ou à travers les outils de planification des hôpitaux, de suivi patient et épidémique. Dernièrement, la logistique en matière d’approvisionnement des vaccins nécessite des systèmes numériques.

Il est donc nécessaire de mettre à profit la période qui s’ouvre pour tirer les enseignements de la gestion de la crise sanitaire pour : 

  • améliorer durablement l’organisation et le fonctionnement du système de soins, il est indispensable de s’appuyer sur le numérique, tant sur les acteurs que sur leurs solutions.
  • renforcer l’acculturation du secteur de la santé au numérique et accompagner les usagers et personnels soignants dans l’appropriation des outils numériques, il est nécessaire de mettre en place un véritable plan de formation aux outils numériques.
  • permettre une meilleure articulation et un meilleur service aux patients. La fragmentation du secteur de la e -santé entraine un cloisonnement des acteurs publics et privés (GHT, cliniques privées et associatives, mais aussi médecine de ville, pharmacies et Ehpad).

Retrouvez notre réaction commune aux accords du Ségur de la santé et nos propositions dans les 75 propositions pour accompagner leurs travaux sur le plan de relance de l’économie