Le « choc de simplification » prévu par le Gouvernement inclut notamment de développer les services en ligne pour fluidifier les échanges entre usagers et administrations.

 Cet objectif, dont Syntec Numérique fait la promotion depuis longtemps, est aujourd’hui plébiscité par une large majorité de Français selon les résultats de la nouvelle édition du baromètre BVA – Syntec Numérique. 

Plus de trois quarts des Français souhaiteraient réaliser leur démarche en ligne plutôt que de se déplacer ou de les effectuer par courrier ou par téléphone.

Les démarches administratives de proximité en tête de liste 

Selon 83% des répondants, l’e-administration permet à l’Etat d’améliorer la rapidité et la qualité du service public aux usagers.

Ce sont les formalités électroniques liées à l’état civil (carte d’identité, passeport…) que les Français souhaitent d’abord voir développées : 41 % les placent en première priorité. Les démarches fiscales arrivent, elles, en deuxième position, (27%) alors même que la déclaration en ligne des impôts est un des rares exemples d’administration numérique aboutie.

« Ces résultats démontrent surtout que, loin des clichés d’un numérique qui éloigne et complique les choses, c’est au contraire les vertus de création de lien et de simplification des technologies qui sont ici reconnues par les Français », commente Bruno Vanryb, Président du collège éditeurs de Syntec Numérique.

 

Une nouvelle relation de confiance Etat - citoyens basée sur des services plus qualitatifs et rapides

Au-delà de leur propre intérêt, 76% jugent que cela permettrait à l’Etat d’investir dans le numérique et de soutenir ainsi la croissance des entreprises, le passage à l’e-service représentant davantage de commandes publiques.

Limitant le nombre de personnes nécessaires au traitement des demandes usagers, l’e-administration représente également un levier de réduction des dépenses publiques pour 73% des Français. Libérés des tâches répétitives, certains agents pourraient ainsi s’investir dans l’accès au numérique des plus démunis.

Enfin, 72% estiment que ce type de services permettrait d’accélérer l’acculturation des Français aux nouvelles technologies, réduisant ainsi la fracture numérique.

 

« Cela fait longtemps que Syntec Numérique défend l’idée d’une administration numérique plus ambitieuse. Ce serait un pari gagnant – gagnant pour tout le monde. Derrière l’enjeu de l’e-administration se pose la question de l’exemplarité des pouvoirs publics en matière de modernisation de notre pays. En lançant sa révolution numérique, l’Etat catalyserait autour de lui une nouvelle dynamique positive, pas seulement pour son administration, mais pour l’ensemble de notre économie. Les Français l’attendent, les entreprises du secteur y sont prêtes. Est-ce enfin le moment d’y aller ? », conclut Bruno Vanryb.