Une large majorité de Français plébiscitent l’e-administration Les éditeurs de logiciels à nouveau confiants pour l’avenir.

Trois Français sur quatre (74 %) sont convaincus des bienfaits du développement de l’e-administration. C’est le principal résultat du dernier baromètre de l’innovation Syntec Numérique – BVA. Cette large majorité apprécie la dématérialisation des services administratifs, notamment en termes de simplification des démarches. Mais ils estiment dans le même temps que ce chantier n’est pas suffisamment une priorité du Gouvernement. Un indicateur qui pointe une attente forte des citoyens, alors que vient de démarrer un nouveau plan de réforme de l’Etat piloté par un Secrétariat général à la Modernisation de l’Action Publique (SGMAP).

Ce sondage met quasiment au même niveau les Français avec l’ensemble des Européens sur leur adhésion au développement de l’e-administration. De même, 71 % des citoyens français et 70 % des Européens considèrent l’e-administration comme un véritable outil de productivité pour les entreprises.

En revanche, sur la perception de l’action de leur gouvernement en matière d’e-administration, les Français se distinguent de leurs voisins européens : si une forte majorité des Européens (64 %) estiment que l’e-administration est une priorité pour leur gouvernement, les Français ne sont que 45% à le penser !

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« Gardons à l’esprit que le guichet unique numérique et l’e-administration ne sont pas uniquement des mesures pour faire plaisir aux entreprises, souligne Bruno Vanryb, président du collège Editeurs de Syntec Numérique. Pour une très forte majorité de Français, c’est aussi un moyen de simplifier leurs propres démarches. Tout le monde y sera gagnant ! ».
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Meilleur moral des éditeurs malgré des prévisions d’investissements en légère baisse

Selon le deuxième volet du baromètre de l’Innovation, la confiance des éditeurs de logiciels dans l’avenir de la situation économique de leur entreprise a gagné 15 points depuis septembre dernier : ils sont aujourd’hui 55% à être optimistes.
En cohérence avec un marché de l’emploi porteur dans le secteur du numérique, cette hausse de moral se traduit par une nette augmentation des prévisions de recrutement : 58% d’entre eux souhaitent en effet renforcer leurs effectifs en 2013, contre 46% au trimestre précédent.

Ce regain de confiance est également conforté par une hausse de leurs résultats financiers. Alors que le nombre d’éditeurs se situant en dessous de leurs objectifs financiers reste inchangé depuis septembre dernier (44%), ils sont aujourd’hui 20% parmi les éditeurs en ligne ou au-dessus de leurs objectifs à enregistrer une performance allant au-delà de leurs prévisions de départ (contre 9% en septembre 2012).

En revanche, l’indicateur des investissements connaît une légère baisse (- 4 points sur trois mois), même si une part importante (63%) des éditeurs souhaitent investir dans de nouveaux projets au cours des trois prochains mois.

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« Ces résultats sont surprenants si nous les comparons avec les précédents baromètres : les éditeurs oscillent entre espoir et pessimisme, avec un pic d’optimisme à 83% en juillet 2011 et un point bas à 40% en septembre 2012. Dans ce contexte, il convient de se demander si les incertitudes fiscales et les récents projets de taxation n’ont pas eu un impact négatif sur la capacité des éditeurs à retrouver un véritable désir de croissance et sur leur visibilité quant à l’avenir. Il devient urgent d’établir un cadre réglementaire stable, en particulier dans un secteur comme le numérique. C’est une condition essentielle pour retrouver une dynamique permettant de se projeter et faire émerger des champions européens et mondiaux », conclut Bruno Vanryb.
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