L’AFDEL, la FIM, le Gimélec, le Symop, Syntec Numérique, l’UIMM, le CEA, le CETIM, l’ENSAM et l’Institut Mines-Télécom vont constituer dans les prochaines semaines une association dédiée à l’Industrie du futur.

Elle portera une ambition commune : celle de faire de la France un leader de la nouvelle génération industrielle mondiale, nous propulsant ainsi au cœur des nouveaux systèmes industriels. Avec un objectif concret : que toutes les entreprises, et particulièrement les PME, puissent bénéficier d’un accompagnement opérationnel pour rendre leur outil de production et leur  organisation globale plus performants.

Le rapprochement et la convergence de vue des écosystèmes rassemblés autour de ce projet de reconquête industrielle (numérique, mécanique, électrique, services,…), du monde éducatif et de la sphère politique montrent l’importance que nous attachons à la modernisation et à la numérisation des entreprises industrielles avec une démarche ciblée notamment à destination des PME de nos territoires.

Les nouveaux systèmes industriels intègrent pleinement la transformation de notre écosystème, au travers de nouvelles technologies de production (composites, fabrication additive, robotique avancée, virtualisation…), de l’intégration forte du numérique (cloud, big data, objets connectés…), de l’économie des ressources naturelles, du partage des fonctions de conception et de la forte revalorisation de la place de l’homme dans l’usine de demain. Si la France dispose d’indéniables atouts pour jouer un rôle majeur dans cette révolution industrielle, elle est confrontée à un véritable défi tant la concurrence mondiale est exacerbée.

L’industrie de demain, flexible, agile, connectée, doit être capable d’exploiter d’énormes volumes de données et de s’adapter continuellement à son environnement. Elle requiert donc des développements technologiques de pointe, portés aussi par les organismes de recherche français, reconnus au meilleur niveau mondial, en particulier dans les domaines des systèmes numériques et du manufacturing. De plus, cette transformation constitue une réelle opportunité pour l’industrie de retrouver sa place dans la société par l’innovation, la qualité, le respect de l’environnement, mais aussi la formation et la diffusion des compétences.  Cette diffusion répond à la nécessité d’insertion sociale et professionnelle ainsi qu’aux enjeux de l’employabilité présente et future de nos salariés.

Parmi les propositions concrètes de l’association, figurent 3 actions emblématiques : la création et la promotion - d’ici fin 2016 - de plus de 15 projets emblématiques de dimension nationale voire européenne, la sensibilisation de plus de 15000 entreprises à la transformation numérique et l’accompagnement  de 2000 PME ou ETI industrielles dans leur projet de modernisation, et le déploiement de plates-formes technologiques accessibles aux industriels sur l’ensemble du territoire français.

Nous avons appelé de nos vœux une mobilisation générale des entreprises, de l’ensemble des acteurs ici présents (organisations professionnelles, ministères, collectivités locales, organismes de recherche,…) pour que les déclarations de principe soient déclinées en actions concrètes et d’envergure afin de faire gagner nos entreprises la course à la compétitivité ! Ce plan et cette association répondent à ce souhait et nous nous en félicitons, il prolonge et amplifie les actions conduites dans le cadre du plan 34 de la Nouvelle France industriell